Au bon vieux temps de Dieu de Sebastian Barry
« Un passeport pour le chagrin, »
c’est ce que la vie a déposé dans le berceau de Tom et de June, tous deux placés dans des orphelinats catholiques en Irlande. Tom est devenu policier et a rencontré dans un bar June où elle était serveuse. Un fil invisible mais robuste et indéchirable les a relié l’un à l’autre au premier regard.
A 68 ans, Tom devenu veuf et dont les deux enfants sont morts prématurément, coule une retraite paisible face à la mer, devenue son interlocutrice. Il lui déploie ses souvenirs dans un kaléidoscope qui désarçonne un peu le lecteur jusqu’au jour où des anciens collègues sonnent à sa porte pour lui demander de l’aide dans une vieille affaire d’abus sexuels au sein de l’Eglise.
Tom se retrouve face à un passé et à un secret douloureux.
Commence une nouvelle enquête qui glace le sang et qui donne envie de hurler jusqu’à la fin du roman devenu une bombe à mèche lente.
"Il y a des choses terribles et des choses plus que terribles".