Mes pas vont ailleurs de Jean-Luc Coatalem
L’insatiable Victor Segalen.
Médecin, romancier, poète, ethnographe, sinologue, archéologue, Victor Segalen, né à Brest en 1878, était un être exceptionnel, mais d’avoir trop voyagé, trop fumé, trop vécu, trop déprimé, il mourra à 41 ans d’un accident (suicidaire ?) sur sa terre bretonne.
« Beau garçon, un séducteur avec quelque chose de profond qui capte les regards, attise l’intérêt. Trouble ».
Son épouse Yvonne, éperdument amoureuse, tolérera toute sa vie son égoïsme, son manque d’empathie, son infidélité, ses caprices. Devenue veuve à 35 ans, avec 3 enfants, elle restera amie avec Hélène, veuve à 30 ans, avec 4 enfants et maîtresse de V. Segalen.
J-Luc Coatalem tricote des lignes gracieuses où s’entremêlent des citations de Victor Segalen, d’une finesse éblouissante. Il signe ainsi une belle biographie, irradiée de feu.
Energisant.