Terrasses de Laurent Gaudé
"Le Hasard se transforme en destin".
Paris, le vendredi 13 novembre 2015, en fin d'après-midi, une meteo clémente incite à la flânerie et à s'asseoir en terrasses pour goûter la douceur de l'air ambiant, automnal.
Une voiture noire arrive à toute vitesse, en sortent des hommes, habillés de noir, qui vont tirer, tirer et poursuivre leur chemin pour tirer encore plus loin.
Il y aura 130 morts et 413 blessés.
On se souvient des images de l'horreur défiler au journal de 20 h. Laurent Gaudé, 9 ans plus tard et grâce à la littérature, nous plonge dans l'esprit et dans l'âme de personnes percutées par cette tragédie. Il imagine des destins et le ressenti, à la seconde près, de victimes mortes ou blessées. Il évoque aussi l'intériorité des miraculés, indemnes, mais également des soignants, des policiers du GIGN et enfin des familles qui ont perdu un des leurs. Son écriture, ou plutôt sa couture, arrache le coeur du lecteur à chaque coup d'épingle.
radioactif.