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Fumet de lectures
23 août 2015

La maladroite d'Alexandre Seurat

la maladroite

Un marathon administratif infernal et inabouti.

4e de couverture :
...« Diana, 8 ans, a disparu. Ceux qui l’ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et nous dire ce qui s’est noué sous leurs yeux. Institutrices, médecins, gendarmes, assistantes sociales, grand-mère, tante et demi-frère…
Ce chœur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d’une authenticité à couper le souffle. Un premier roman d’une rare nécessité.

Né en 1979, Alexandre Seurat vit à Angers. »

Chaque fois qu’un fonctionnaire transmettait un rapport à un supérieur pour tenter un ultime dépôt chez le Procureur, le dossier était classé sans suite « faute d’éléments suffisants » puisque les soupçons sont ignorés, « c’est le règlement ».

Comble de malheur, à chaque interrogation, la petite martyre, déployait « un nœud d’énergie, de résistance » désarmant, les parents dissimulaient leur barbarie derrière une politesse et une courtoisie surprenante et le frère, victime lui aussi car trop jeune pour comprendre, n’a jamais trahi ses parents tortionnaires.

Cette imbrication de faits malheureux a mené au pire, la mort de l’enfant pour maltraitance.

Une lecture utile, qui fait mal, très mal.

!!!!!

mjo

 

Commentaires
O
Il enseigne à Angers et était venu parler de son roman lors d’une rencontre organisée par la bibliothèque pour tous. Un moment agréable avec la découverte de cet auteur sensible, simple et bien documenté sur un sujet qui part d’une histoire relatée dans la presse et dont il s’est inspiré. Un récit poignant qui créé un malaise pour le lecteur devant l’enchaînement, la répétition des situations et l’impuissance des différents protagonistes.
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O
Assise presque en face de lui dans le TGV Nantes-Paris, je lui ai dit à l’arrivée que j’avais aimé son livre.<br /> <br /> Il m’a avoué, surpris et visiblement ravi, que c’était la 1ère fois qu’on le reconnaissait dans la rue et qu’on le lui dise. J’étais contente de moi car c’était risqué. En effet, j’avais vu sa photo dans Ouest-France, sans plus.
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