Le chant de l'alouette de Willa Cather
(The Song of the Lark - 1915) de Willa Cather
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) en 2007 par Marc Chénetier,
Rivages, 526 p., 23 €, épuisé
Eclosion d'une diva.
C'était le coup de cœur de Patricia Martin dans « le Masque et la Plume », le 27 mars dernier. Ecoutez :(Alouette)
Le Chant de l'alouette est le récit d'une naissance, celle de la merveilleuse artiste que va devenir Thea, non pas pianiste, comme elle le croyait au départ, mais cantatrice... Thea est l'une des sept enfants du révérend Kronborg, mais dès son jeune âge, elle sait qu'elle veut échapper au destin tracé pour toute femme en cette fin du XIXe siècle, celui de sa mère : mariage, enfants. (Le monde des livres)
Ce roman, emprunté à la bibliothèque puisqu'il est épuisé, est de très loin le plus beau que j'ai lu cette année. Tout est réuni pour plaire au lecteur : l'histoire, magnifique, le fond, éclatant, la forme, légère, le style, noble, les descriptions de paysages, somptueuses, les pensées sur la nature humaine, très fouillées. Un des personnages secondaires, la tante Tillie, un peu foldingue, m'a d'ailleurs saisie par sa sensibilité aigue, son instinct divinement animal et sa manière de vivre, bien à elle, « dans un petit monde magique, plein de satisfaction secrète ».
Après un tel chef d'œuvre, j'ai du mal à tenir un autre livre et trois me sont déjà tombés des mains, dès le début.
Je devrais lire « la grande arche » que Patrice recommande. https://evabouquine.wordpress.com/2016/04/25/laurence-cosse-la-grande-arche/#more-1003
mjo