Une terrible délicatesse de Jo Browning Wroe
La légèreté du bonheur, fragile comme un coquelicot.
Je ressors de cette lecture les yeux mouillés, submergée d’émotions.
« 1966. William Lavery vient de recevoir son diplôme et doit intégrer l’entreprise de pompes funèbres familiale. Lorsqu’un télégramme lui apprend qu’un glissement de terrain a enseveli une école à Aberfan, il se porte immédiatement volontaire pour prêter main-forte aux embaumeurs. Sa vie est bouleversée par cette tragédie qui jette une lumière sur les secrets enfouis de son passé. »
Je ne développe pas davantage le sujet de ce magnifique premier roman mais je veux évoquer, pour mémoire personnelle (le blog étant en partie devenu un journal intime de mes lectures), des thèmes qui m’ont profondément touchée :
- L’aura lumineuse et chimique que diffuse le souffle de l’amitié, même mise à rude épreuve, entre deux êtres
- L’intelligence du pardon
- Le pouvoir surnaturel d’une voix divine qui chante en solo
Je n’ai pas d’autres mots : une mosaïque d’émotions fait le suc de ce roman, d’une élégance à son sommet.
Brûlant