Suite inoubliable d’Akira Mizubayashi

« Fracture de l’âme ».

Pamina, luthière*, démonte pour le réparer un précieux instrument à cordes, vieux de 300 ans et signé Goffriller ; elle y découvre une lettre qui la mène sur les traces de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue.

Le lecteur s’inscrit dans un jeu de piste France/Japon autour d’un violoncelle. En fond sonore J-S Bach traverse le roman.

Ce 3e opus de l'auteur, après "Ame brisée" et "Reine de coeur" m’a fait vivre une miraculeuse symbiose avec des personnages d’encre sèche, vivants ou morts. J’ai fortement ressenti le fluide magnétique des morts, ou plutôt leur âme, et l’écrivain rendra même l’ombre de Ken palpable à travers un objet qui devient sujet : un violoncelle.

Musical

Et quand l’auteur est à Angers, à la libraire Lheriau, pour expliquer la genèse du roman, c’est pour moi un surcroît de plaisir littéraire.

 

 *On évoque souvent le compositeur ou l'interprète mais sans luthier pas de musique...

Comments

[Isabelle]

J imagine ton plaisir de rencontrer en petit comité Akira M. Une chance pour ses fans. Bravo pour tes photos