Summer de Monica Sabolo
Le dysfonctionnement d’une famille aisée.
J’avais écarté ce roman de ma pile alors qu’il a frôlé le prix Goncourt en 2017. Tous mes a priori sont vite tombés et j’ai lu ce thriller psychologique d’une traite, emportée par le style tranchant mais poétique de Monica Sabolo.
Benjamin, 38 ans, sombre de jour en jour dans une dépression sévère. Il est hanté par le souvenir de Summer, sa sœur, disparue il y a 24 ans, lors d’un pique-nique. Auparavant il nous raconte son adolescence de vilain petit canard dans une famille qui habite les beaux quartiers près du Lac Léman, destructrice pour les enfants à force de privilégier les conventions, la réussite et la position sociale.
« Le vernis social et de politesse étouffe les émotions, comme des insectes dans un bocal »
Ses consultations chez le psychiatre piétinent. Il décide donc de prendre le taureau par les cornes et d’enquêter lui-même. Il réveillera des secrets de famille, fera craquer tout le vernis des apparences trompeuses et la vérité, inattendue, sera révélée.
Belle surprise.