Sur une voie silencieuse d’Etienne de Villars
Récit en images
de la disparition d’un quartier en bordure de Marseille : le parc Kalliste.
Le bâtiment B, démoli en 2019
« C’était à la fois extrêmement violent et silencieux », d’où le titre qui fait référence à Miles Davis, « pour qui le silence était habité ».
Etienne de Villars a photographié avec des appareils argentiques les paysages et les habitants dont des jeunes qui voient le monde de leur enfance disparaître.
Il ne reste que des traces que le photographe donne à voir dans ce livre magnifique à la couverture bistre, au grain de papier épais et doux au toucher, à la présentation méticuleusement soignée.
Les photos, saisissantes, criantes et bouleversantes, donnent au lecteur l’envie de s’attarder sur la page et de se raconter la vie des jeunes qu’il a choisi de montrer. Quant aux paysages, abîmés, on reste sans voix.
Ma photo préférée, la dernière :
La peau noire est difficile à photographier car elle exige des réglages d’expositions différentes des peaux blanches. Ce cliché, réussi à la perfection*, m’hypnotise littéralement.
Superbe ouvrage !
* ma photo numérique de la photo est mauvaise, forcément