La colère de S.A. Cosby
La vendetta
Ike est noir. Buddy Lee est blanc. En Virginie Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Mais quand leurs 2 fils, mariés l’un à l’autre, se font sauvagement assassinés, la colère viscérale monte et réclame un exutoire.
P 222, une phrase résume le contenu de ce thriller : « Ces hommes dangereux avaient tous un point commun : ils dégageaient une énergie sombre alimentée par une détermination inflexible, conjuguée à une capacité innée à se foutre totalement des conséquences de leurs actes ».
D’une violence inouïe, le roman dresse un état des lieux sans concession des marges de l’Amérique.
Si j’ai aimé ? C’est simple : j’ai différé tous mes rendez-vous, j’ai éteint mon téléphone et agrippée à mon fauteuil, j’ai lu non-stop, pied au plancher, ce roman parfaitement maîtrisé, impressionnant et sublimé par une écriture cinématographique.
Violent.
PS. Je cours acheter le 1er roman de S.A. Cosby : « Les Routes oubliées »