Les aérostats d’Amélie Nothomb
De la piquette.
Quel ennui à la lecture de ce roman !
Amélie Nothomb ne s’est pas foulée et elle n’a pas dû faire beaucoup de ratures à la rédaction car j’ai eu l’impression de relire un de ses précédents ouvrages.
Du coup elle m’a saoulée avec son champagne qu’elle boit comme du sirop, ses prénoms épicènes (Pie, Donate, Ange dans celui-ci) et ses pneus crevés.
Moi qui aimais son écriture élégante, j’ai trouvé que cette fois mettre dans la bouche d’un adolescent rebelle de 16 ans un langage pompeux sonnait faux*.
Quant à la fin, bâclée et qui arrive comme un cheveu sur la soupe, elle nous l’a déjà servie presque à l’identique.
Vous vous répétez Mme Nothomb et votre marque de fabrique a besoin d’une mise à jour.
Je lis, j’écoute A. N. depuis des années et son aura questionne. J’ai trouvé dans « Les aérostats » qu’elle lâchait des vérités sur sa personne, sans en avoir l’air.
Creux.
Pie, page 91 : « - Le rejet du père n’est pas réservé à l’adolescence. Ce que je hais chez mon père, ce n’est pas sa paternité, c’est le sort qu’il me propose : à partir du XXIe siècle, l’héritage que nous laisse la génération précédente, c’est la mort. Même pas la mort instantanée : il s’agit de traîner une longue angoisse de cancrelat blessé avant d’être écrasé. »