Olga de Bernhard Schlink
Un beau portrait de femme.
Grâce à Nicole, mon amie blogueuse, je viens de lire un roman féministe très émouvant.
Elle résume bien le volume de 267 pages : ici
A la lecture de la 1ère partie, j’ai craint une déception puis la 2e partie m’a intéressée mais la 3e partie se mérite et me laisse pantoise, admirative avec un arrière-goût d’une tristesse infinie.
Olga, allemande, pauvre et orpheline, traverse le XXe siècle dans un pays qui rêve de grandeur avec les atrocités que l’on connaît.
Son amour pour Herbert sera éternel mais lui, amoureux du vide, se perdra dans le néant.
Elle trouve les outils pour se tailler une vie de femme libre mais de nombreux brisements de cœur l’attendent…
Il lui restait la tristesse.
J’ai aimé le brio de l’auteur pour dépeindre les sentiments comme par exemple la nuance à détecter entre condescendance et distance ou bien le bonheur d’aimer au-dessus du bonheur d’être aimé.
Dramatique.