L’été où je suis devenue vieille d’Isabelle de Courtivron
« Avec le temps, va, tout s’en va ».
L’autrice, septuagénaire, divorcée sans enfant, vit dans le Marais à Paris après une carrière universitaire aux Etats-Unis.
Elle regarde dans le rétroviseur de sa vie bien remplie et s’aperçoit plusieurs années après la retraite qu’elle est devenue inaudible et invisible.
Sans fard, elle raconte la peau ridée, les dents usées, la souplesse perdue, son ignorance des nouvelles technologies, sa solitude, sa peur de la mort.
J’ai trouvé
- touchant le paragraphe où elle raconte son engagement actif pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Elle était la plus âgée au milieu de trentenaires qui la regardaient de haut et faisaient fi de son expérience. Elle a compris, c’est l’âge, elle est devenue vieille, et d’universitaire écoutée, elle se range désormais parmi les « p’tites dames » insignifiantes.
- déchirant le cri d’amour pour sa nièce qui est la personne qu’elle aimait le plus au monde mais qui est sortie de sa vie, sans lui en donner la raison.
Et puis, vieille je suis aussi… donc
Un livre miroir.