La goûteuse d’Hitler de Rosella Posterino
« 1943 – Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. »
Les goûteuses risquent la mort après chaque bouchée 3 fois par jour. Esclaves d’Hitler, sans jamais l’avoir rencontré, elles subissent la brutalité des nazis qui les encadrent et la violence, muette mais implacable, de la nourriture ingérée (alors que dans leur village la faim sévit).
Ce roman est inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk (ici), décédée en 2014 à 97 ans. J’ai découvert son existence grâce à ce roman et visionner Youtube aurait finalement suffi à satisfaire ma curiosité sur cette activité secrète car j’ai trouvé le style de ce livre bien plat. Quel ennui de lire des banalités affligeantes, voire des effets de style incompréhensibles :
« Le besoin des humains de s’alimenter pour ne pas mourir est touchant. »
« La dureté est vulgaire précisément parce qu’elle implique cette perte de cohésion .»
« En fin de compte, tous les mariages sont destinés à finir, et chaque mariage aurait le droit, le devoir de survivre ».
Bof !