La fête de l'insignifiance de Milan Kundera
« Alain, fasciné par le nombril des jeunes femmes, Charles, obnubilé par Staline, Caliban, un comédien, et Roman se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Ces personnages, tous en quête de bonheur, illustrent une époque devenue comique à force de manquer de sens de l'humour. »
Milan Kundera, Tchèque, et François Cheng, Chinois, tous deux âgés de 89 ans, sont des écrivains vivants, naturalisés français, qui figurent en très bonne place dans ma bibliothèque.... depuis très longtemps.
10 ans après L’ignorance, Kundera publie La fête de l’insignifiance, roman intellectuellement solide dans lequel l’auteur explore les zones grises de notre inconscient collectif et parle sérieusement de la légèreté du monde. Il invite à la bonne humeur, à la fantaisie, et nous exhorte à ne pas nous prendre au sérieux.
Ni intrigue, ni fil romanesque mais des vérités, parfois très comiques, sur notre condition humaine et pour cause
« Le roman ne doit pas ressembler à une course cycliste mais à un banquet où l’on passe quantité de plats ». (extrait de L’immortalité -1990)
J’adore !
mois de l'Europe de l'Est d'Eva, Patrice et Goran