Blanc de Sylvain Tesson
« Avancer c’est vivre »
Récit de sa traversée des Alpes à ski avec deux amis : Rien que de la neige, mais pas que…
A Arnaud Viviant, chroniqueur littéraire, qui estime que Blanc est un livre de droite et que Sylvain Tesson serait le nouveau Jean d’Ormesson de la littérature française, Frédéric Beigbeder lui répond qu’il attribue le succès des livres de Sylvain Tesson à sa capacité de nous faire voyager par procuration dans des conditions extrêmes. Moi, la flemmarde qui ai du mal à bouger mes fesses, je me délecte à lire ce que vit S.T vit à ma place.
« S’engouffrer dans le blanc » convoque tous les sens mais à quel prix ? Les risques de chutes, le froid, le vent, le brouillard et, au sommet des dangers, l’avalanche, forcent l’admiration à l'égard de ces alpinistes qui, chaque matin à l’aube, chaussent les skis pour 8 à 9 h d’efforts continus.
Sylvain Tesson égraine son récit de références littéraires et de réflexions qui me ravissent : sa définition
- de la richesse : « Quelqu’un nous attend quelque part »
- du luxe : « la cessation de l’effort »
- se tirer de l’ennui : « la fuite » car « le mouvement résout tout et hypnotise l’esprit »
- du Blanc : « il absout tout »
Hypnotisant.