Aux petits mots les grands remèdes de Michaël Uras
Un métier d’avenir : bibliothérapeute.
« Alex exerce le métier peu commun de bibliothérapeute, tentant de soulager les maux de ses patients grâce à la littérature. Parmi eux, Yann, adolescent handicapé et malmené à l'école, ou Robert Chapman, cynique et étouffé par son travail. Mais si Alex s'épanouit dans son métier, sa vie privée laisse à désirer. La littérature pourra peut-être l'aider lui aussi ».
En exergue de cette « histoire revigorante et inspirante, pleine d’humour et d’esprit »:
« On ne lit jamais un livre, on se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se contrôler » (Romain Rolland)
Et je vous conseille vivement de vous procurer ce roman « qui rend hommage aux mots » et qui m’a parlé de bout en bout.
D’ailleurs Michaël Uras nous fait remarquer qu’« un texte qui nous parle créé une véritable intimité avec son lecteur. Il ne passe pas par les yeux, mais par les oreilles, pour nous pénétrer » (p 178).
J’ai pu découvrir avec une impatience non contrôlée les auteurs – tous décédés, sauf un : Milan Kundera - conseillés aux patients.
J’ai noté au passage que Michaël Uras griffe toutes les mères énoncées dans le roman. Pas une seule ne suscite la sympathie et même s’il nous rappelle que « toutes les mères ont une façon particulières d’aimer leurs enfants », les siennes, souvent des intellectuelles, ne sont pas honorées. A découvrir…
Je remercie Cécile de m’avoir fait découvrir cette nouveauté (août 2016) et je rejoins son avis quant aux patients, peu intéressants, voire fades.
Un écho retentissant pour les amoureux des livres !
mjo