La foudre de Pierric Bailly

Quand on demande à ceux qui ont lu La Foudre ce qu’ils en pensent, certains vous répondent « j'avais beaucoup aimé son précédent bouquin, Le roman de Jim ». Une façon de s'excuser à l'avance de leur avis négatif sur ce livre de la rentrée pourtant encensé par la Critique.

Je rejoins le club des déçus.

457 pages pour raconter une histoire d’amitié entre deux lycéens, John et Alexandre, dont on ne comprend pas l’importance.

457 pages pour une histoire de triangle amoureux sans surprise entre John et la femme de cet ami emprisonné pour meurtre.  

457 pages pour dire les états d’âme de chacun dignes de « Plus belle la vie ».

C est beaucoup. ! 

J’ai pourtant cru à la 364eme page que l’histoire allait décoller… mais non !  

Alors oui, il reste les descriptions des pâturages du Haut Jura, les moutons, les chiens patous et les balades en forêt peuplée de renards et de lynx… mais pour le coup de foudre, on repassera !

Isabelle

Comments

[Brigitte]

J'ai bien aimé ce roman. John, homme vulnérable, indécis a rencontré à l'adolescence son opposé, Alexandre. Il admire son assurance, est totalement fasciné par lui jusqu'à imiter son rire . Son désir d'être cet autre, la jalousie l'entraînent loin de lui-même. Il veut prendre sa revanche sur la vie lorsque qu'Alexandre chu, pense qu'il pourrait même le remplacer auprès de sa femme.

Bref si l'histoire se déroule dans un cadre bucolique, loin des tumultes de la ville on ressent toutefois la tension sous jacente, comme de l'amertume chez ce misanthrope que la fin du roman foudroie. C'est un roman bien maîtrisé à mon humble avis.

[orfevre]

Eh bien moi j'ai aimé ce roman même si je suis d'accord avec toutes tes réserves et si je l'ai lu d'une traite jusqu'à la page 364, c'est que l'écriture de M. Bailly coule comme de l'eau de roche, le point fort du roman. C'est drôle car page 364, j'ai calé car les relations de Nadia/John m'ennuyaient mais j'ai pris sur moi (je m'améliore) et j'ai redémarré. Je ne regrette pas car il a évité des clichés que j'appréhendais.

mjo

[mjo]

Et tu as tenu jusque la fin du roman ! Bravo car j'aurais vite abandonné surtout que je fais partie de ceux qui avaient aimé "Le roman de Jim", l'histoire d'un beau-père qui s'attache à l'enfant de sa copine qui est une belle égoïste.

mjo