Philippe Besson
Mon premier roman lu de cet auteur fut "Vivre vite" et j’ai aimé son écriture, à fleur de peau.
Cet été, j’achète « Arrête avec tes mensonges », que j’ai adoré.
Je mets donc le paquet et j’enchaîne sur 2 autres romans, à l’affilée. Erreur de ma part, car dans le 3e volume, dès la page 27, je m’aperçois que je ressens comme un agacement, qui va enfler au cours de la lecture.
Je constate en effet dans les 3 romans un dénigrement de soi du narrateur et si j’ai compati dans les 2 précédents bouquins, j’ai fini par ressentir derrière ces allégations une arrogance, saine, mais rasoir :
« On m’a toujours regardé avec de la pitié, ou du dédain. Le plus souvent, on ne m’a pas regardé. J’étais une quantité négligeable. »
« Ma maigreur de fille »
« La maigreur me va si bien, cette fragilité de l’apparence »
« Ma maigreur, ma nonchalance, ma démarche traînante »
« Je suis un être quelconque, de ceux qu’on ne distingue pas au milieu des foules, ceux qui ne retiennent pas l’attention.»
Extraits de "Un instant d'abandon"
…
Je vais attendre avant de lire "Les jours fragiles", conseillé par Elise car pour l’instant j’ai l’impression que Philippe Besson écrit toujours le même livre.