Vaincre à Rome de Sylvain Coher
L’exploit du marathonien noir aux pieds nus.
« Le 10 septembre 1960, à Rome, l'athlète éthiopien Abebe Bikila, qui court pieds nus, remporte à la surprise générale le marathon olympique, vingt-quatre ans après la prise d'Addis-Abeba par Mussolini. Le romancier se glisse dans la tête du marathonien, au rythme de sa foulée infatigable. »
Ma lecture démarre bien, je vis la course avec l’athlète qui dompte son corps comme un guépard qui attend le moment opportun d’une accélération pour arriver au but.
Puis, page 37, je me surprends à devoir relire plusieurs fois des phrases que je ne comprends pas car bien trop intello pour ma petite tête :
« Le vide est une chose immatérielle qu’on efface devant soi comme une amnésie à venir, un sablier qui s’égrène dans la folie mécanique des foulées forcées presque à contre coeur….. »
Je passe.
Page 45, à nouveau un arrêt :
« La mémoire devient cette poterie antique dont nous oublions la forme et dont nous oublions le nom… »
J’abandonne, ferme le livre et vais lire sur wikipedia l’extraordinaire destin du héros, Abebe Bikila.
Pas simple.