le charme discret de l'intestin de Giulia Enders

Un phénomène éditorial international.

« L’une étudie (la médecine), l’autre dessine. Dans leur bonne ville de Karlsruhe, les sœurs Giulia et Jill Enders ont imaginé à deux leur histoire de côlon, avec un sens avéré de l’humour et de la pédagogie. Vulgarisation mais jamais vulgaire, le charme discret de l’intestin est un triomphe. » Télérama 23/7/16

Sauf que page 190, le livre en contient 336, je n’en pouvais plus et j’ai abandonné la lecture de cet ouvrage qui démarre pourtant bien car le sujet nous concerne tous et soit on s’y retrouve soit on apprend ce que l’on savait déjà mais le style enjoué de l’écrivaine interpelle.

A la page 185, le chapitre intitulé « la planète microbienne » ressemble à un cours de médecine ou un texte Wikipedia qui devient indigeste car la jeune écrivaine use et abuse de métaphores qu’elle veut légères et drôles alors qu’on n’y comprend rien et cette avalanche de mots scientifiques m’a donné la nausée.

Les dessins de sa sœur Jill ne sont pas des chefs d’œuvres mais des schémas compliqués où je n’ai pas eu envie de m’attarder étant donné que la prose de Giulia a vite fini par me fatiguer.

Je retiens quand même qu’après la prise d’un laxatif, qui vide l’intestin, c’est normal de ne pas aller à la selle les trois jours qui suivent. Me voilà rassurée.

mjo

Comments

[Patrice]

Tiens, c'est drôle, je lisais justement l'article de Télérama sur ce livre en me disant que ce serait une bonne idée de lecture. A voir alors... Merci pour ta franchise !