La forêt aux violons de Cyril Gely
Le mystère Stradivarius.
« Pendant dix ans, Antonio Sradivarius se rend à pied, depuis Crémone jusqu’aux montagnes roses du Trentin à la frontière avec l’Autriche, choisir des arbres qui ont bénéficié d’une mini-période glaciaire que connu l’Europe au 17e siècle et qui a ralenti leur croissance pour leur donner une densité particulière. Est-ce donc cela le secret des Stradivarius ? »
p 40 « Entendre un violon c’est entendre Dieu. C’est entendre l’univers. L’inaccessible. » . Ainsi s’exprime l’illustre luthier, en 1666.
Quand j’ai lu ces premières lignes, j’étais certaine que ce livre allait m’envahir d’émotions.
Hélas, jusqu’à la dernière page, aucune vibration ne m’a transpercée.
p 40, suite : « Et pourtant il n’est fait que d’un peu de bois, de 4 boyaux de mouton pour les cordes, et des crins de cheval pour l’archet. »
Effectivement, j’ai fait fausse route, car comme l’indique le titre, il est question dans ce roman des essences de bois qui forment un violon (71 pièces) et qui lui donnent vie. La technicité pointue que développe l’auteur sur l’art du bois est intéressante, certes, mais il me manque les mots qui font monter les envolées de la musique pure produite par un violon Stradivarius.
Documentaire.