Clichy de Vincent Jolit
Manque de saveur.
Louis-Ferdinand Céline demande à la dactylographe du dispensaire où ils travaillent tous les deux de lui rendre un service : taper le manuscrit de son roman « Voyage au bout de la nuit ». Aimée est une jeune fille, bien comme il faut et dont la vie est triste à mourir. De taper trois fois le manuscrit du Dr Louis, qui amenait ses feuilles en brouette, a lié cette femme, dans le plus grand anonymat, à l’auteur d’un des plus grands chefs-d’œuvre littéraire du XXe siècle.
Vincent Jolit imagine la gestation du manuscrit en tapuscrit dans une langue convenable, certes. Aucune psychologie, très peu de sentiments, pas d’état d’âme : dommage pour moi.
p 99 « … il n’est pas désagréable d’imaginer qu’Aimée, consentante ou non, se retrouve avec pas mal de feuilles, rebuts ou versions manuscrites, écrites de la main de Louis. Cela attiserait l’intérêt des collectionneurs et des chercheurs pour le personnage de la dactylographe, …… »
!