L’homme qui peignait les âmes de Metin Arditi

C’est l’histoire d’un peintre, écrivain d’icône au 11^e siècle, qui cherche à capter le mystère des âmes, le meilleur en chaque être. « La quête d’une beauté qui tisse le vrai et le beau. »

Ce conte qui m’avait envoûtée à sa sortie en 2021, a reçu le prix Bedouelle (2^e édition).

Depuis « Le Turquetto » en 2011, je goûte l’écriture de Metin Arditi et ce matin je réalise que cet auteur que J’ADMIRE  m’a serré la main hier, spontanément, ce qui m’a remplie de joie : c’est la première fois depuis 2 ans (La covid est passée par là) qu’on me serre la main et j’y ai retrouvé un effet humain d’une grande sensibilité.

Une belle soirée littéraire, bien accompagnée

, et l’échange entre Metin Arditi et Anne Prouteau (à droite) 

sur la genèse de son roman fut des plus fructueux.

Sur l’importance de la littérature pour le scientifique qu’il est, il répond qu’il la place au-dessus de tout car « Nous ne pouvons pas vivre sans histoires. »

Quant à la réussite indispensable de l’écriture romanesque, elle tient selon lui à 2 critères :

-          L’écoute. Ecouter ses personnages, attendre qu’ils se dévoilent, relire en arrière. Cela prend du temps et de l’imagination.

-          Ne pas juger. Ainsi le roman tiendra la route.

"Or, dans la vie de tous les jours, on n’écoute pas ou on écoute mal et on condamne très vite car on est pressé, on a ses rendez-vous, ses limites, ses propres angoisses. Un auteur qui n’est pas dans cette double nécessité n’écrit pas mais va jouer au golf."

Entre temps, Metin Arditi a sorti un nouveau roman :Tu seras mon père, Paris, éditions Grasset

Comments

[orfevre]

Il faut ajouter que quand tu lui as serré la main en lui disant "j'avais tellement envie de vous rencontrer". Il t'a répondu "moi aussi"...

Isabelle

[Nicole.S]

Quelle chance d'avoir pu le rencontrer....