La Vallée de Bernard Minier
L’envers de la vérité.
C’est le premier thriller de Bernard Minier que je lis (il en a écrit 8 autres) et ce fut une belle découverte qui me donne envie d’en lire d’autres.
Embarquée dans une histoire de meurtres épouvantables, l’enquête du capitaine Martin Servaz m’a tout de suite prise à la gorge. Les 522 pages, bien écrites et truffées de détours sur les méandres ténébreux de la psychiatrie, les incontournables réseaux sociaux, les protocoles insoupçonnés de la police, la vie secrète dans une abbaye, m’ont éloignée d’une vie bien rangée et m’ont alertée sur des comportements humains tordus.
Le suspense est terriblement bien tenu et pourtant dès le début, un léger soupçon sur une personne m’a effleuré l’esprit mais comme toutes les victimes avant de mourir, je préférais penser :
« Oh non…. Pas vous ! »
Force est de conclure dans ce roman où « aucune horreur, aucune monstruosité ne pourrait dépasser celle-là » que « l’univers est fondamentalement mauvais, l’homme lui-même est une créature démoniaque ».
Glaçant.