Et je danse, aussi d’Anne-Laure Bondoux et de Jean-Claude Mourlevat
Un bijou de littérature épistolaire.
J’ai lu ce livre formidable « comme on reçoit un bonbon. Je l’ai posé sur ma langue, et je l’ai laissé fondre doucement toute la journée d’hier ». Impossible de le lâcher une fois commencé.
Adeline, divorcée, sans enfant, envoie à Pierre-Marie, écrivain, divorcé 3 fois, 6 enfants, une grosse enveloppe. Elle lui rédige aussitôt un mail le suppliant de ne pas l’ouvrir. Débute une e-correspondance qui va chambouler leur vie et qui va suspendre toute activité du lecteur, curieux de découvrir le lien qui les unit. Je n’ai pas réussi à trouver lequel et ce n’est pas faute de l’avoir imaginé. En effet, les 2 auteurs excellent dans la narration du suspens et des secrets qui s’accumulent.
La saveur de ce roman se résume à la drôlerie irrésistible des personnages. Plusieurs fois j’ai éclaté de rire au plus grand bonheur de mon entourage qui enviait mes fous rires déclenchés par ces « petits caractères noirs » contenus dans l’objet que je tenais dans mes mains : un LIVRE.
C’est la magie de ce roman à quatre mains.
Réjouissant.