La vérité sur les vaccins de Didier Raoult et Olivia Recasens

Publié en janvier 2018

Seul contre tous.

Que le professeur Raoult figure comme un spécialiste d’exception dans le paysage de la science ne date pas d’hier. Et Sacha Raoult, notant que son père était souvent seul contre tous, lui a donné l’idée d’écrire cet ouvrage pour étayer ses vérités du moment sur la vaccination.

Didier Raoult se définit ainsi :

« Je suis sans doute en France l’un des derniers pasteuriens, je mène ma recherche comme on faisait à Pasteur il y a 40 ans : je reçois des malades, je fais de l’épidémiologie, de l’observation, de la bibliographie en passant 2 à 3 h par jour à lire les publications des autres équipes, je vais sur le terrain, que ce soit en Afrique ou ailleurs. »

Je citerai 2 exemples :

-         Invité en 2017 à un congrès à Cambridge sur le paludisme, il fut le seul à dire que le vaccin ne marcherait jamais. C’est une certitude pour le Professeur et il en donne les raisons qui sont terribles car le paludisme est l’une des maladies qui tue le plus au monde.

-         Rappel : « Une vaccination a pour but d’imiter le résultat de l’infection pour déclencher une immunité. » Or concernant le SIDA dont la particularité est la perte de toute immunité, idem : « Sans immunité, pas de vaccin ».

Pourtant dans le but de trouver un vaccin de prévention contre le paludisme et le SIDA, sont sorties des centaines de milliers de publications et ont été investis des milliards.

Sous l’autorité d’Agnès Buzyn, depuis janvier 2018, 11 vaccins sont désormais obligatoires, sous peine de prison pour les parents dans certains cas... Didier Raoult déclare que 3 vaccins de cette liste sont obsolètes mais que d’autres comme la varicelle, la grippe (oui la grippe pour les enfants car peu efficaces chez les personnes âgées de 75 ans et plus…) ne sont pas recommandés en France.

J’ai lu avec grand intérêt cet ouvrage de « science non-fiction » où l’auteur balance des faits qui font mal, accuse nommément des dirigeants qui ont le monopole des décisions, la lenteur et la lourdeur bureaucratiques, critique les laboratoires Tout-puissants et reproche aux médias de survoler les données et donc d'induire souvent en erreur.

Il suggère des pistes solides en matière de santé publique française afin qu’un pays comme le nôtre se relève « d’une politique vaccinale dépassée et inefficace ».

Un livre d’utilité publique.

Comments

[Brigitte]

Oui, il y a beaucoup à dire sur les laboratoires, les pressions qu'ils exercent et les conflits d'intérêts de certains scientifiques.