Confinement J 42
Marchands d’esclaves – de la traite à l’abolition de Julia Ferloni
En mémoire de l’esclavage.
Suspension en 2020 de la commémoration de l’abolition de l’esclavage mais un beau livre pour ne pas oublier :
« Cet ouvrage permet de mieux comprendre les rouages d'un système inacceptable qui fit passer près de 11 millions d'hommes, avec la complicité de négriers africains, entre les mains de négriers blancs occidentaux. »
Ci-dessous des images qui m’ont marquée, dont deux de la ville de Nantes, où la traite négrière fut un commerce fructueux.
Maison d’un armateur nantais, XVIIIe siècle (17 quai de la Fosse) :
En marche et enferrés, chaque esclave porte sur l’épaule le manche de la fourche de celui qui le suit….pour les mener sans crainte de l’intérieur du bateau jusqu’aux comptoirs européens :
Une moitié de la carte des routes du commerce de produits et de captifs :
Esclaves punis pour avoir désertés :
Coupe de la vigileante, navire négrier nantais :
fait pour contenir 450 négriers mais en ayant souvent contenu jusqu’à 600. Les malheureux ne pouvaient se coucher sur le dos, mais sur le côté de planches dont le frottement, joint à celui de leurs chaînes, leur cause des excoriations douloureuses. Il n’était pas rare qu’on en trouvât le lendemain quelques-uns qui avaient péri dans cette situation.
(En avril 2020, on pense immédiatement au carnage si un virus s’invite à bord….)
Entrepont d’un navire négrier le jour :
L’abolition de l’esclavage triomphe le 27 avril 1848, portée en France par la voix de Victor Schoelcher.