Le monde d’hier de Stefan Zweig
Eclatant bouquet final 2018.
Je considère comme une chance de clôturer mon année de lecture 2018 avec Le monde d’hier de S. Zweig.
« Rédigé en 1941, alors que, émigré au Brésil, S. Zweig avait déjà décidé de mettre fin à ses jours, Le monde d’hier est l’un des plus grands livres-témoignages d’une époque (1895-1941)…. Son testament intellectuel frappe le lecteur d’aujourd’hui, de même que sa dénonciation des nationalismes et son plaidoyer pour l’Europe ».
Ce livre retrace toute l’histoire d’une génération et on découvre sa vie de grand bourgeois, « travailleur de l’esprit », ses amis, de grandes figures (Schnitzler, Rilke, Rolland, Freud ou Valéry) ; il est souvent question de sa collection d’autographes, une passion de 40 années, qui donne le tournis devant tant de merveilles énumérées. Dans un chapitre, il livre, en toute modestie, le secret d’écriture du succès mondial de ses œuvres, ses procédés de travail, ses tours d’adresses. Cet éclairage sur son processus de création nous donne la clé de l’ivresse magique qui émane de tous ses livres.
Si c’est le premier ouvrage de Zweig que vous lirez, vous n’aurez qu’une envie : en lire d’autres, dont Marie-Antoinette (ici). Il en donne la genèse dans les détails et nous qui l’avons lu, savourons pourquoi ce livre nous a marqué à jamais.
Brillantissime.