C’était mon frère… Théo et Vincent van Gogh : récit de Judith Perrignon
Tragique destin des frères van Gogh.
L'auteur emprunte sa voix à Théo, jeune frère de Vincent Van Gogh, ainsi que ses souvenirs pour écrire ce récit dans lequel il évoque son frère.
Vincent, fragile psychiquement, au « cervelet endommagé », s’est suicidé à 37 ans, inconnu et pauvre.
p101 : « J’ai mis du temps à comprendre combien il était en avance et que jamais il ne verrait les fruits de son travail…. »
Théo, atteint de syphillis, est mort de démence après une longue agonie, à l’hôpital psychiatrique, à 33 ans.
p 98 : "Ma toux est grasse, coulée de lave venimeuse et vénérienne, chargée des souvenirs et des menaces du vieux Dr Gruby. « Pas de femmes » disait-il sévère ….."
160 pages d’écriture délicate qui m’ont appris la relation fusionnelle qu’entretenaient les deux frères, tous deux morts prématurément, à 6 mois d’intervalle (Vincent** en juillet 1890 et Théo* en janvier 1891).
Déchirant et éclairant.
* Théo