Les forêts de Ravel de Michel Bernard
« Roman biographique sur une période de la vie du compositeur et pianiste (1875 -1937), son engagement militaire dans la Grande guerre et son retour difficile à la vie civile ».
A propos de ce roman, qui vient d’obtenir en avril dernier le prix littéraire de la ville de Deauville au festival « livres et musique », Sabine Audrerie de La Croix écrit « la beauté d’une langue est peut-être le plus fort d’une lecture ».
En effet, Michel Bernard sculpte les mots pour n’en garder que le nectar et dès la première page, on est pris au col par une délicate écriture descriptive.
Triple plaisir de lecture en ce qui me concerne :
- La langue, d’une grande beauté
- Un road movie intérieur à la description des forêts meusiennes que je connais intimement
- Le moment de grâce au château des Monthairons quand Ravel joue La mazurka en ré majeur de Chopin en présence d’ « une assistance muette », « à distance respectueuse », qui « ne bougeait ni n’applaudissait, dans l’espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât ».
Aller visiter la maison-musée du musicien, qui fut par ailleurs un grand collectionneur de bibelots, à Montfort-l’Amaury (78), me trotte dans la tête. Ainsi pourrais-je poursuivre la lecture de ce livre qui m’a enchantée.
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mjo